Reconnu comme un grand ami de Forget, il est également Premier ministre du Canada lors de la création de la Saskatchewan.
Né le 20 novembre 1841 à Saint-Lin au Québec. Il est le fils de Carolus Laurier et de Marcelle Martineau.
Il fréquente l'école primaire se son village natal puis est transféré à l'école anglaise de New Glasgow. Il étudie ensuite au collège l'Assomption où il fait des études classiques.
En 1861, il choisit le droit et entre au collège McGill de Montréal. L'année suivante, il devient clerc dans le cabinet de Toussaint-Antoine-Rodolphe Laflamme. Les trois premiers cabinets d'avocat auxquels il se joint ne remportent pas un grand succès, jusqu'à celui de Médéric Lanctot.
Il intègre l'institut canadien, un cercle littéraire rougiste. Il se joint aux libéraux et s'oppose à la confédération canadienne. Il défend le séparatisme. En 1866, il emménage à L'Avenir où il édite le journal « Le Défricheur »
En 1867, il s'installe à Arthabaskaville, dans les Bois-Francs, où il ouvre un nouveau cabinet d'avocat. Il devient échevin, maire, puis préfet du comté. En 1868, il épouse d'urgence Zoé Lafontaine qui s'était fiancée à quelqu'un d'autre. Le couple n'eut jamais d'enfant.
Aux élections provinciales de 1871, il est élu pour la première fois comme député libéral, pour la circonscription de Drummond et Arthabaska. La même année, il fonde le Parti national, qui vise une réforme libérale.
En 1874, il démissionne de son poste au parlement de Québec pour remporter les élections fédérales pour le parti libéral. Grâce à un discours mémorable, il devient le chef du parti conservateur et rallie le clergé catholique à la cause libérale. En 1877, il est nommé ministre de l'intérieur.
En 1877, il perd ses élections et est déplacé dans le comté de Québec Est, où il remporte. Il fonde ensuite le journal « L'Électeur » à Québec.
Durant l'affaire de Riel de 1885, il défend les Métis.
En 1887, il est nommé pour remplacer le chef du parti. En 1894, il visite l'ouest et se prononce sur la question des écoles au Manitoba en 1895.
En 1896, il est élu premier ministre. Il est le premier premier ministre canadien français. Durant ses mandats, il encouragera la colonisation de l'ouest.
En 1897, il se rend en Angleterre pour le jubilé de diamant de la reine Victoria. Il reçoit les grands honneurs et gagne le titre de « Sir ».
En 1899, durant la guerre des Boers, Laurier affirme sa position détachée de l'Angleterre et se fait des ennemis.
En 1900, il est réélu pour son second mandat, durant lequel il discutera des questions suivantes : les limites de l'Alaska, le rejet de l'impérialisme, le développement de l'ouest et le projet d'un second chemin de fer transcontinental. Il fera l'objet d'accusations de corruption.
En 1904, il est élu de nouveau et débute son troisième mandat. Son projet est de transformer les Territoires du Nord-Ouest en provinces autonomes. Il en fait deux provinces, la Saskatchewan et l'Alberta. Il perd la bataille pour la protection des écoles françaises catholiques et est de nouveau accusé de concussion. Il se fait beaucoup d'ennemis.
En 1908, il entame son quatrième mandat, mais cette fois avec moins de sièges. Il perd le contrôle du parlement et la fidélité des électeurs.
En 1911, il perd ses élections. Il devient chef de l'opposition contre les conservateurs de Robert Borden. Durant la Première Guerre mondiale, il s'oppose à la conscription.
En 1917, il perd de nouveau les élections.
Le 16 février 1919, il est atteint d'une hémorragie cérébrale qui le paralyse. Il meurt le lendemain et est inhumé au cimetière Notre-Dame à Montréal.
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